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Promos vinyles : la fin des prix abusifs ?

Photo du rédacteur: lehiphopenvinylelehiphopenvinyle

(Comment acheter vos vinyles moins cher)


On en parle sans cesse, depuis plusieurs années les prix des vinyles s’envolent, soutenus par une hype grandissante chez un nouveau public. Si le marché est en constante évolution, des solutions commencent déjà à voir le jour.


Les exemples s’enchaînent avec 3 précommandes annoncées cette semaine : Le dernier Post Malone et une réédition de J.Cole sont annoncés à 37€.

Pire encore, un nouvel album de Kool & The Gang à 42€ alors que leurs meilleurs titres sont trouvables d’occasion entre 5 et 10€. Côté français, les mêmes albums ressortent en boucle avec différentes couleurs et bien sûr une augmentation des prix.



Alors que des milliers de copies de Ninho ou Vald avaient envahies toutes les Fnac en 2022, des nouvelles versions colorées viennent déjà d’être annoncées.


De nombreuses sorties en neuf que je ne partage généralement plus tant les prix atteignent des records, totalement déconnectés des prix de fabrication. Mais tous ses stocks à coûts affolants commencent à montrer leurs limites.


Depuis quelques semaines, on trouve une multitude de vinyles en réduction.


Avec l’arrivée de nouveaux disques toujours plus nombreux dans les rayons, les vendeurs n’ont pas le choix que de se débarrasser de ces disques trop chers qui encombrent leurs stocks.


1 mois avant les soldes et la fête de la musique, on trouvait déjà la semaine dernière du Nas, Mobb Deep ou Cypress Hill à -50%. Aujourd’hui c’est Kendrick qui est disponible à -20% sur Amazon à un prix qui reste pourtant trop cher.


Un phénomène que l’on retrouve également très souvent aux USA, le plus gros marché vinyle. C’est notamment le cas du fameux “30” d’Adèle qui avait bloqué les usines en 2021 avec ses 500 000 copies et qui est désormais trouvable à 6$ au lieu des 30 ou 40$ demandés initialement.


Une raison de plus de ne pas acheter des vinyles à des prix démesurés et d'alimenter la machine.


Laissons leur ces stocks sur les bras et attendons les promos pour retrouver des prix normaux. Des bonnes affaires que je partagerai et qu’on espère plus nombreuses.


On remarque un positionnement de certaines sorties, notamment en France, à prix plus bas que le reste du marché. Des sorties à soutenir mais dont la qualité n’est pas toujours au rendez-vous avec des pochettes de plus en plus fines et une qualité audio variable.


Il ne faut pas sous-estimer certains distributeurs qui trouveront toujours des techniques pour faire leur bénéfice. Les éditions limitées se multiplient, jouant sur le FOMO et des revendeurs peu scrupuleux de plus en plus nombreux.


Un exemple récent, “Chasing Summer” de Sir, réédité à 300 copies pour le Disquaire Day que j’avais pu partager sur le compte et dont l’on retrouve de nombreuses copies à prix ridicules sur Discogs ou Vinted.


Un constat bien triste de voir qu’une partie non négligeable de ces vinyles ne sera même pas écoutée.


D’ailleurs certains distributeurs profitent des prix de revente élevés pour monter leurs prix. On peut citer récemment le retour de “Mauvais Oeil” de Lunatic à minimum 50€ ou encore Blonde de Frank Ocean à plus de 70€ comme je l’ai décrypté dans le N°2 de Mosaïque Magazine.


Je vous ai récemment demandé vos plus gros regrets vinyles et les plus récurrents sont : l’achat de bootlegs et/ou de vinyles trop chers.


Dans une période où tout finit par ressortir en vinyle, on ne peut qu’encourager à ne pas payer ces prix à la revente et alimenter ce système.


La folie du vinyle continue et les occasions de collectionner nos albums préférés n’ont jamais été aussi nombreuses ! Soyons donc patients, attendons les bonnes affaires et n’alimentons pas un système qui ne sera jamais viable à long-terme.


Rédacteur : Victor

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